Après quelques jours de sondage, il y a un clivage entre ceux qui ne veulent pas du tout d’immigration et ceux qui pensent qu’il faut accepter tout le monde.
Le modèle d’immigration choisie comme pratiquée au Canada ou en Australie par exemple se fonde sur les besoin en travailleurs du pays.
Souvent ce sont des personnes hautement qualifiées qui peuvent immigrer.
La Suisse a toujours été une terre d’accueil pour les réfugiés de guerre et cela ne devrai pas changer.
Mais si on décide que l’immigration devient « choisie », peut-être que les gens râleraient moins concernant les étrangers.
Il faut que des quotas soient mis en place comme le prévoit la votation sur l’immigration de masse et l’article 121a cst qui dit :
« La Suisse gère de manière autonome l’immigration des étrangers.
2 Le nombre des autorisations délivrées pour le séjour des étrangers en Suisse est limité par des plafonds et des contingents annuels. Les plafonds valent pour toutes les autorisations délivrées en vertu du droit des étrangers, domaine de l’asile inclus. Le droit au séjour durable, au regroupement familial et aux prestations sociales peut être limité.
3 Les plafonds et les contingents annuels pour les étrangers exerçant une activité lucrative doivent être fixés en fonction des intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect du principe de la préférence nationale; ils doivent inclure les frontaliers. Les critères déterminants pour l’octroi d’autorisations de séjour sont en particulier la demande d’un employeur, la capacité d’intégration et une source de revenus suffisante et autonome.
4 Aucun traité international contraire au présent article ne sera conclu.
5 La loi règle les modalités. »
Donc nous avons une loi assez claire, faut-il maintenant qu’elle soit respectée et appliquée.
Prochainement nous parlerons des frontaliers qui pour beaucoup de Genevois est un problème.
A suivre